Bio —
ESTELLE CZERNICHOWSKI artiste plasticienne, danseuse et chorégraphe
(Orléans, 1992) vit et travaille à Bruxelles.
Son travail se déploie dans une attention à la lenteur, à l’espace comme possibilité d’accéder à l’imperceptible, à ce qui nous meut de l’intérieur.
Elle monte ses projets en tant que chorégraphe (sa toute dernière création Louve vous pouvez tout casser et repartir à zéro a été présentée aux Brigittines en juin 2019) ou participe à divers projets en tant qu’interprète (Maite Alvarez, Fabian Barba, Ingri Fiksdal ).
Aussi, elle développe une recherche sur l’exploration sensible, entre la relaxation, le massage, et la danse, donne des ateliers et décloisonne l’idée de ce qu’est un corps dansé. Son travail plastique comprenant du dessin, de la vidéo, de la photographie et de la sculpture est constamment en dialogue avec son univers chorégraphique et l’amène à participer à des expositions collectives.
Elle aime collaborer avec d’autres personnes et créer à partir de lieux existants.
C’est là qu’elle y puise sa matière. Au fil des rencontres et dérives, avec des personnes, paysages, situations, livres…
En février 2022 elle expose au BPS22 à Charleroi dans le cadre de l’exposition TEEN SPIRIT.
Elle y est aussi invitée à présenter une performance TRAVERSES, nouvelle pièce chorégraphique pour 5 danseuses.
En 2021, soutenue par la Fédération Wallonie-Bruxelles elle travaille sur deux projets de recherche :
Danse Aveugle , installation immersion en binôme avec le plasticien Arthur Jules (Les Ateliers Panthères asbl) et en invités Saïd Garbi, Anastasia Guevel, Alix Merle et soutenu par le Brass, L’Espace Catastrophe, La Tour à Plomb et la Ligue Braille.
et
La Place/Het Plein, avec l’artiste sonore Elvira Nataloni , la vidéaste Déborah Ephrem et la metteuse en scène Swan Gautier (Archipel de la Sauvage).
C’est un recherche de danse en milieu urbain (Place Morichar) grand laboratoire en non mixité choisie mêlant des matières liées à l’art plastique, aux récits et à la danse.
En 2023, elle entame une recherche pluridisciplainaire et polymorphe : “Mud” ainsi qu’une recherche photographique autour du female gaze et du queer gaze intitulé “T r o u b l e (s)”, et qui sera exposé en 2025.
En parallèle , elle se forme à la pédagogie active, et à la médiation en danse.